Photographe - Daniel Kieffer

VOTRE PORTRAIT ?

J’accueillerais avec joie une sélection de quelques modèles (hommes ou femmes adultes, sinon, accompagnés d’un parent) souhaitant acquérir leur portrait (6 à 8 photographies 18X24 cm papier, noir et blanc plutôt que couleur).

Les prises de vue se réalisent en mon studio des Alpes Maritimes, sans aucun frais photographiques.

La seule règle du jeu est de se préparer à explorer un peu plus les profondeurs de son Être et d’oublier l’ambiance des photos traditionnelles de mariage, de communion ou … de cartes d’identité ! L’ambiance est plutôt celle de l’Actor Studio…

Prévoir séance d’une à deux heures. Les modèles sont totalement libres des vêtements et accessoires qu’ils pourront souhaiter porter. Echange préalable par mail (onglet « Contact » de ce site) puis téléphone indispensable. Curieux s’abstenir.

Enfin, je ne « prends pas des photos », mais ce sont les photos qui me prennent le cœur et la conscience, et je fais de mon mieux pour témoigner de leur essence…

Voici quelques clichés regroupés par thématique : Portraits, animaux, paysages, nus, végétaux ou scènes de vie.

Avec le temps, j’ajouterai d’autres photos à cette galerie librement offerte au partage.

LE BEAU ?

La photo s’est imposée à moi dès l’adolescence, comme un irresistible appel à témoigner de la Beauté…

Mais est-ce bien raisonnable d’invoquer le Beau de nos jours ?

Oui, je crois en ce principe absolu (le Beau majusculaire), je m’en nourris, il m’émerveille chaque jour et je ne peux qu’aspirer à le partager ici.

Comme l’enseignaient les philosophes de la Grèce antique : le Beau et le Bien et le Bon sont intimement liés, car issus de la même Source spirituelle.

Oui, l’artiste se doit de « faire descendre un peu de Ciel sur la terre », et oui, le Beau participera à sauver le monde !

Je n’ai que faire du joli, du charmant, du correctement à la mode ou de tous les artifices masquant le réel, celui des profondeurs de l’Etre : seule la part d’Absolu qui veille au creuset de toute forme me fascine et m’appelle à témoigner.

L’esthétique, stricto sensu, demeure la fille de la Sagesse et de l’Amour, l’enfant du Ciel et de la Terre ; elle apparaît à la jonction du couple archétypal formé de l’Esprit et de la Matière. Si elle ne s’attache qu’à l’Esprit, elle ne s’incarnera jamais dans la matière. Si elle ne témoigne que de la matière, elle cède aux séductions de l’égo, des passions, des modes et des masques… et le beau qu’elle propose y perd sa majuscule !

Pour préciser encore, à quoi bon ajouter à la masse toxique des œuvres aujourd’hui devenues l’essentiel de l’art pictural d’occident..? Ces accouchements artistiques alimentés seulement par le drame, la blessure, le pathos et toutes les formes de romantisme souffrant ne sont pour moi que psychothérapies de leurs auteurs.

Mais pas de jugement ici ni de critique : car s’il plaît à quelques nantis de s’offrir une œuvre de ce style scatologique (cet art que j’aime à qualifier d’émonctoriel), libre à eux. Pour de l’argent, ils pourront partager un peu des affres et des mélodrames de tel peintre ou de tel photographe.

Mais ne peut-on donc créer que dans la douleur ? Soit, l’évolution sociale et culturelle a permis de libérer la parole pour toute forme de créativité, et c’est très probablement une bonne chose. Mais toute créativité artistique ne procède pas d’une démarche esthétique et spirituelle…

Il s’agit simplement d’appeler au discernement : quelle forme d’art m’inspire à évoluer, à m’améliorer, à coopérer ou partager avec les autres ? Quelle oeuvre m’éblouit, m’émerveille, m’inspire profondément ? Mieux, quelle œuvre parle à mon Ame et se fait l’écho de ses aspirations les plus précieuses et secrètes ? Quelle oeuvre me rend meilleur ?

Trève de conceptualisation, je n’aspire qu’au partage du meilleur, c’est à dire de la part de divinité qui se révèle à l’œil attentif : elle veille dans le minéral, dans le végétal, l’univers des insectes et des animaux, et culmine en l’Humain lorsqu’il s’autorise à Être plus qu’à paraître…

Cette parcelle lumineuse transcende la matière argentique comme les pixels numériques de nos appareils modernes… La révéler nous rend meilleurs pour nous et pour autrui – un critère de discernement fondamental selon moi. Le Beau nous rapproche alors sensiblement du Soi, notre Maître intérieur, notre essence, notre noyau spirituel ou divin. Quelle responsabilité alors pour l’artiste !

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En quelques mots :

Passionné de photo argentique dès mes 16 ans, je développe et tire mes photos pendant des années dans un espace de l’atelier d’ébénisterie confié par mon père. Plus tard, j’ai même pu gagner quelques sous pour payer mes études : grâce à une carte de presse improvisée, j’assiste aux premières du Théâtre de la Ville notamment, et je vends mes tirages (18 X 24 à 50 X 60), sur le trottoire à la sortie des spectacles… Ce fut le cas, par exemple, pour des chanteurs comme Léo Ferré ou Juliette Greco, des danseurs comme Carilyn Carlson ou Rudolf Noureev… ou des spectacles mémorables comme Hair, Jésus-Christ Super Star ou Vol au-dessus d’un nid de coucous…

Enfin, j’ai eu l’opportunité de monter une exposition publique dans le Marais (Paris), tout près de la Place des Vosges, en juin 1981. Les plus vintages des photos ci-dessous en faisaient peut-être partie ? A chacun de sentir, de ressentir puis de pressentir…

SELECTION DE PORTRAITS